Série Coconut
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Une réaction nécessaire
À la fin des années 70, HP donnait un peu à ses fans (dont
votre serviteur) l'impression de s'endormir sur ses
lauriers.
La concurrence du grand rival TI devenait de plus en plus
pressante. Le concurrent texan venait de sortir deux modèles
remarquables : les TI-58(C) et TI-59.

Nous avons possédé quelque temps ce dernier, un monstre de
puissance pour l'époque : près de 1000 lignes de programme
et 100 registres, un lecteur de cartes (très peu fiable,
certes [1])
et un module d'application contenant encore 5000 lignes
programmées en ROM. Même le modèle inférieur TI-58 proposait
deux fois plus de puissance qu'un HP-67 pour un prix
bien moindre. Alors bien sûr, la construction des TI était
très approximative, l'interrupteur très peu ergonomique, les
touches affreusement dures et d'un déclic sec et métallique,
l'affichage LED très directif, et le logement des batteries
laissait voir les entrailles de la machine...
Mais sur le plan de la puissance brute et de la rapidité,
prétendre que le HP-67
se tirait honorablement de la confrontation relevait de la
mauvaise foi. HP était bel et bien dépassé.
D'autre part, il fallait bien se rendre à l'évidence, se
repérer commodément dans les programmes (codés numériquement !) devenait
de plus en plus ardu à mesure que les capacités mémoires
augmentaient. Le clavier traditionnel avait aussi atteint
une limite. Impossible d'augmenter davantage le nombre de
fonctions sans une refonte complète de l'ergonomie.
La réponse de HP allait être élégante et convaincante.
Nostalgie...
Ma passion pour les calculateurs HP a commencé le jour où
une amie m'a prêté -- je lui en suis infiniment
reconnaissant -- le manuel, et permis ainsi de
découvrir cette extraordinaire machine, sa notation RPN et
sa programmation.
C'est elle qui, en fin de compte, m'a donné l'idée d'écrire
ces quelques pages.

Une nouveauté discrète
Le HP-41C qui arrive en 1979 cache une petite révolution
dans son boîtier sobre et familier.

Le dessin s'inspire directement de la série Spice.
Il semblerait qu'HP ait tenu à rassurer ses utilisateurs par
une ergonomie éprouvée, face à la somme de nouveautés que
renferme la machine...

La partie supérieure est un peu épaissie, nous allons voir pourquoi.

Ce qui saute le plus au yeux, c'est l'affichage LCD, situé
tout au sommet du calculateur, contribuant à son allure
distinctive. Les interrupteurs à glissière ont cédé la place
à des touches à bascule [2].

Celles du clavier sont identiques (du moins, au début) aux Spice, mais
toutes en noir, sauf l'unique touche préfixe [3].
Comme sur les Spice, elles sont protégées par un
rebord du boîtier. Mais la conception des contacts est
différente : les touches affichent une course bien plus
réduite et un toucher beaucoup plus doux.
Une importante nouveauté, la touche ← : elle permet, pour la
première fois, d'effacer un
par un les caractères tapés. (La commande CLx, qui efface tout
l'affichage, subsiste comme fonction secondaire) Ceci
facilite bien sûr la correction des erreurs. Mais surtout,
en mode programme, la touche ← supprime
la ligne courante ! Une possibilité jusque là ignorée des
calculatrices programmables (!), et qui améliore de façon
décisive l'édition des programmes. Un chapitre du mode
d'emploi est d'ailleurs dédié à ce thème.
La touche XEQ (Execute) succède à GSB (Goto SuBroutine) pour
l'appel des sous-programmes,
mais aussi de certaines fonctions
intégrées ou non.
L'écran est donc, pour la 1ère fois, LCD (au
grand bénéfice de l'autonomie). Le contraste n'est pas
réglable, mais la directivité est très peu marquée dans tous
les axes, et la lisibilité est toujours bonne.
Le choix du séparateur décimal peut maintenant s'effectuer
sans démontage. Il suffit de désarmer l'indicateur binaire
28 (CF 28) pour
retrouver notre virgule familière. Cerise sur le gâteau, le
groupages des chiffres par 3 peut lui-même être désactivé.
Par défaut, ce sont toujours 4 chiffres après la virgule qui
s'affichent (mode FIX
4), comme sur les Spice [4].
Mais surtout, l'écran permet d'afficher des chiffres ET des lettres. Il ne
s'agit pas d'un affichage matriciel, mais le nombre de
segments passe de 7 à 14, ce qui suffit. Cette disposition
est restée unique à notre connaissance.

Avantage immédiat, les
lignes de programme affichent les instructions en clair
: c'est tout de même plus pratique que les codes numériques de touches.
Bien sûr, les programmes du HP-41C peuvent aussi afficher
des messages alphanumériques (pour demander une entrée,
étiqueter un résultat, ...). Au dos de la machine figure un
aide-mémoire rappelant la disposition du clavier en mode
ALPHA.

Évidemment, les programmes eux-mêmes peuvent porter des noms. Ceci, combiné
avec la syntaxe puissante de la fonction de branchement GTO, favorise
grandement la cohabitation de nombreux programmes en
mémoire.
La mémoire est bien sûr permanente, comme l'indique le
suffixe "C". Et elle ne se contente pas de conserver les
programmes et les registres : elle maintient aussi la pile
(donc le registre X, qui est affiché), les modes d'affichage
et angulaires... Seul le mode programme n'est pas conservé :
la machine se "réveille" toujours en mode calcul.
D'autre part, les fonctions n'ont plus besoin d'être toutes
présentes sur le clavier, puisqu'il est possible de les
appeler par leur nom [5],
ou en parcourant les "catalogues" de fonctions [6].
De plus, sur cette machine, en maintenant
pressée la touche de fonction effectuée, le nom de la
fonction s'affiche brièvement. Si la pression est maintenue
plus d'½-seconde, "NULL" apparaît et la fonction est
annulée. Pourquoi un tel luxe ?...

Un clavier redéfinissable
Voilà pourquoi : le
clavier du HP-41C est presque [7] entièrement redéfinissable ! Supposons que le
programme PERSO soit en mémoire. On peut l'exécuter via
XEQ ALPHA P E R S O ALPHA,
mais c'est fastidieux s'il doit servir souvent. Nous le réassignons alors à la
touche EEX (elle
porte aussi la lettre P) via :
ASN ALPHA P E R S O ALPHA EEX.
Alors, pour l'exécuter, il n'y a plus qu'à mettre la machine
en mode USER (touche-bascule à côté de ON) et taper EEX.
Ce système très souple n'a pratiquement aucune limitation.
Bien sûr, la fonction d'origine de la touche demeure
disponible en sortant du mode USER. La réaffectation de
touche peut être modifiée à volonté ou supprimée,
individuellement ou globalement. Et si, en mode USER, on
maintient la pression sur une touche, le système décrit ci-dessus reste actif : c'est le nom du
programme assigné à la touche qui s'affiche.
HP fournit même à l'heureux acquéreur des "grilles de
clavier" qui sont maintenues au-dessus de celui-ci par un
petit ergot à ressort, sur lesquelles inscrire les noms des
fonctions ou programmes réaffectés aux touches. Il est
possible de se constituer ainsi un HP-41C "à la carte".

Pour un degré de personnalisation encore plus poussé, un
modèle spécial "Option 001" sera commercialisé, sans aucune
inscription sur les touches (hormis chiffres et lettres). Un
modèle confidentiel, convoité des collectionneurs !
Parallèlement à ses possibilités alphanumériques, le HP 41
est doté de capacités sonores. Les instructions BEEP et TONE x permettent d'émettre
des tonalités variées [8].

Une alimentation musclée pour des
calculs rapides
L'électronique du HP-41C exige une tension de 6 V. Pour des
raisons évidentes de place dans le boîtier, elle va être
confiée, soit à un bloc de 4 piles "N" (maintenant LR1) de
1,5 V, ou un bloc d'accumulateurs de taille "½-N". Un petit
couvercle sur la gauche du boîtier masque le branchement du
chargeur. Très vite, ces accus vont devenir introuvables, et
les derniers modèles de HP-41 vendus seront dépourvus de
contacts pour chargeur : ils fonctionneront exclusivement
sur piles.
Mais en rapidité de calcul, le HP-41C "déménage". Il calcule
au mois deux à trois fois plus vite que tout ce qui existe à
l'époque. Cette vitesse est due en partie à la compilation des
programmes : à l'exécution, le HP-41C mémorise chaque adresse de branchement rencontrée
(et n'a donc plus à la rechercher lors des branchements
ultérieurs).
Ces caractéristiques suffiraient à faire du HP-41C un modèle
à part, mais ce n'est pas tout...

Un système extensible à l'infini
Dès l'origine, le HP-41C a été pensé comme un système. Les deux
premières lignes du mode d'emploi annoncent la couleur :
"Le HP-41C matérialise un concept entièrement
nouveau dans le domaine des calculateurs
Hewlett-Packard. En fait, les puissantes
caractéristiques du HP-41C en font un système de calcul
de poche. [...]"
L'arrière du HP-41C révèle 4 emplacements d'extension
initialement masqués par 4 couvercles.

Ces connecteurs, qui expliquent l'aspect massif de l'arrière
du boîtier, permettent de relier le HP-41C à une grande
variété de modules ou d'accessoires.

Le système HP-41
Modules de mémoire
Initialement, la version de base du HP-41C ne propose "que"
63 registres de mémoire et/ou 441 lignes de programmes. Ce
qui la place au niveau de la TI-58, bien devant le HP-67, mais en
retrait de la TI-59. Cette mémoire est partagée comme
sur le HP-34C. Mais cette
répartition n'est pas automatique ; elle est au choix de
l'utilisateur. Voici pourquoi :
Chacun des logements peut accueillir un module de mémoire qui a
environ la même capacité que la machine. Le total peut ainsi
être porté à 319 registres et 2231 lignes de programme : 2 à
3 fois plus qu'une TI-59.

Évidemment, avec 4 modules de mémoire en place, il n'y a
plus aucun connecteur libre. Qu'à cela ne tienne : HP aura
tôt fait de commercialiser le Quad Memory Module, qui rend le même
service que 4 modules ordinaires.

La mémoire, même complétée, du HP-41C est loin d'épuiser la
capacité d'adressage totale (6454 octets) de son processur "Nut". À partir de 1983,
le module X-functions
[9]
offrira à l'utilisateur une capacité de stockage
supplémentaire au-delà de la mémoire principale. La taille
maximale d'un programme n'augmente pas (il faut le charger
en mémoire principale pour s'en servir). Mais il est
désormais possible de sauvegarder plusieurs très gros
programmes, et de les rappeler au besoin.

Modules d'applications
Mais l'utilisateur peut aussi choisir parmi un large
éventail de modules
d'application contenant (en ROM [10]) des programmes
spécialisés préinstallés. Par exemple :
- aviation
- analyse de circuits électriques
- laboratoire de médecine
- finance
- jeux
- développement
- conception technique
- mathématiques
- navigation
- chimie du pétrole
- statistiques
- analyse des structures
- fonctions étendues ("X-functions")
- temps
- etc
Accessoires connectables
Les connecteurs du HP-41C acceptent également les
accessoires suivants :
- lecteur de codes-barres (permettant d'introduire
commodément des programmes au format code-barres dans le
calculateur par simple passage du crayon optique) ;
- imprimante thermique ;
- lecteur de cartes magnétiques (comme sur un HP-67).
Celui-ci mérite une mention particulière : bien que les
programmes du HP-67 ne soient pas compatibles avec le
HP-41C, le lecteur de cartes de ce dernier peut les lire
! Il embarque un programme sophistiqué qui traduit à la
volée les cartes du HP-67 pour le HP-41C.
Notons plus particulièrement
l'imprimante autonome HP-82240A, apparue en 1987.

Elle communique sans fil avec le HP-41 au moyen du module
infrarouge HP-82242A.

Un système d'interface
extensible
Pour ceux qui ne seraient pas encore comblés, HP a développé
l'interface "HP-IL" permettant de relier plusieurs
périphériques en les "chaînant" [11]. En branchant un module
HP-IL, suivi des câbles appropriés, on peut inclure le
HP-41C dans ce système. On accède ainsi à
- un lecteur de cassettes numérique ;
- un lecteur de disquettes ;
- des imprimantes/traceurs thermique, à jet d'encre,
matricielle ;
- des interfaces vidéo (32 ou 80 colonnes) ;
- un modem acoustique ;
- des interfaces au standard RS-232 (série), parallèle,
GPIO
- etc.
Évidemment, l'addition peut grimper vers des sommets
inconnus jusque là. Le tarif de base du HP-41C était déjà
assez aristocratique ($295) pour valoir à ses heureux
propriétaires quelques regards envieux...
Programmation synthétique
Ce n'est pas tout. Étant donné que les lignes de programmes
du HP-41C utilisent jusqu'à 3 octets, les codes disponibles
ne sont pas tous utilisés. Il existait des codes "cachés"
que des utilisateurs passionnés vont trouver moyen
d'introduire dans la machine. Cela nécessite un soin
particulier, mais on accède en revanche à des possibilités
nouvelles (et non documentées) comme
- des programmes plus compacts et plus rapides ;
- l'accès aux registres et aux drapeaux système ;
- de nouvelles possibilités d'affichage et de
manipulation des caractères ;
- de nouvelles possibilités sonores ;
- l'implémentation de variables
locales,
- etc.
De très nombreux ouvrages ont été consacrés à la
programmation synthétique du HP-41C.

Le HP-41C dans l'espace
Après le HP-65, le
HP-41C est le second calculateur de la marque à avoir connu
les honneurs des vols spatiaux de la NASA. De 1982 à 1985,
il prit part à 7 missions de la navette spatiale américaine.
Il pouvait servir de secours en cas de défaillance de
l'ordinateur principal, mais ses tâches courantes
consistaient en
- l'acquisition de mesures électriques lors
d'expériences conduites en apesanteur ;
- l'aide au contact radio (grâce au module horloge, le
HP-41C pouvait informer les astronautes des stations
disponibles et des heures de contact) ;
- les calculs de centre de gravité de la navette en
fonction du carburant brûlé ou à brûler : une "mission"
autrement plus critique au moment de la rentrée dans
l'atmosphère [12].
Il s'agissait de la version 41CX
légèrement modifiée, la voici présentée au Deutsches Museum.
HP ne se priva pas de communiquer sur ce thème [1] [2].
Cela a sûrement contribué à la réputation, sinon à la
légende, de cette machine.
Plusieurs générations
Le HP-41C, apparu en 1979, va poursuivre sa carrière
jusqu'en 1985.
HP-41CV
Mais dès 1980, il cohabite avec le HP-41CV [13]. Celui-ci
n'est autre qu'un HP-41C à la mémoire étendue au maximum,
càd 5 fois plus importante qu'en version de base.

La mémoire du HP-41CV n'est plus extensible [14],
mais il propose toujours 4 emplacement pour modules de ROM
ou accessoires.

HP-41CX
En 1983 arrive le HP-41CX, qui reprend les caractéristiques
du HP-41CV mais ajoute le Time
module (horloge + chronomètre), l'ensemble des
"fonctions étendues" et la mémoire étendue du module X-functions, et un
éditeur de textes.

Les HP-41CV et HP-41CX seront produits jusqu'en 1990.
Mais au cours de cette longue carrière, des évolutions moins
visibles interviennent également : aux versions "fullnut" succèdent les
versions "halfnut"
:
La version fullnut
(initiale) se reconnaît aux coins carrés de son affichage.
La version halfnut,
plus récente se distingue par un affichage aux coins
arrondis . Mais sous le capot, l'électronique a été aussi
redessinée : elle est plus compacte, et tient sur un seul
circuit imprimé (au lieu de 2).

deux HP-41 CX : fullnut (à g.) et halfnut
Dans le même temps, les touches vont
passer du profil haut, identique à celui des Spice,
à un profil moins épais (le pan coupé est moins vertical),
ce qui correspond mieux à leur course.

deux HP-41C (fullnut) : touches
hautes (à g.) et basses
Et dès 1982, le HP-41C a dû faire face à la concurrence
interne du HP-15C. C'est la
raison de la sortie du module "Advantage Pac", qui procurait au HP-41 les
fonctions présentes sur ses frères cadets.

Un HP-41CV/CX équipé d'un tel module acquérait une
efficacité redoutable dans les calculs numériques.

La machine parfaite ?
Le HP-41C avait quand même quelques défauts. Il abandonnait
l'auto-test de la série Spice, sans doute
en raison des complications entraînées par ses multiples
extensions. Le boîtier était (de nouveau) facilement
démontable, par 4 vis, mais le remontage devait être
soigneux : le bon serrage des deux coques était responsable
du contact entre les deux parties du circuit. Les vis
devaient donc être bien serrées... mais pas trop, sous peine
d'abîmer les plots de serrage et de ne plus avoir un bon
contact.
Pour son ensemble de possibilités sans précédent, le HP-41C
est regardé par beaucoup comme la meilleure calculatrice
jamais construite. Les séries Spice et
antérieures sont devenues largement "collector" à cause,
notamment, de problèmes de corrosion au niveau des contacts
de batterie. Mais un HP-41C reste une machine fiable et
agréable au quotidien (nous en savons quelque chose !)
Des amateurs passionnés et compétents continuent de
développer des accessoires et même de les commercialiser
(sur une échelle modeste). Il s'agit de modules spécialisés,
ou de systèmes connectables grâce à l'interface HP-IL. On
trouve aussi des firmwares
récents permettant d'accélérer les HP-41C.
Alors bien sûr, les HP-41 faisaient payer très cher leurs
qualités ($295 pour une 41C, plus de $300 pour les CV puis
CX). Ce tarif aristocratique (2 à trois fois supérieur à
tout le reste du marché) les rendait inaccessibles à
beaucoup (dont votre serviteur, qui a dû patienter un
certain temps avant de pouvoir s'en offrir une [15]).
C'était la Rolls des machines. Ses possibilités
étaient tout simplement sans équivalent à l'époque (et, à
bien des égards, le sont restées longtemps après). Ce n'est
donc pas surprenant que le HP-41C et ses dérivés soient les
modèles préférés, et les plus représentés, au sein de notre
petite collection.
Quel plus bel hommage pour une machine qui a tiré sa
révérence il y a plus de 20 ans ? Citons l'épilogue (sic !)
du mode d'emploi :
"Vous voilà à la fin du manuel d'utilisation et
de programmation de votre HP-41C. Vous avez pu remarquer
la simplicité et même l'agrément de l'utilisation de ce
calculateur tout au long de ces pages. [...]"
On ne saurait mieux dire.

Notes
[1] Le
moteur avait une fâcheuse tendance à continuer de tourner
même après le passage de la carte ! On pouvait corriger
cela en raccourcissant soigneusement cette dernière d'1 mm
environ...
[2]
Leur statut est indiqué par des témoins sur l'écran (USER,
PRGM, ALPHA).
[3]
désormais désignée SHIFT et dotée d'un fonctionnement "à
bascule" : une pression pour l'activer (indicateur SHIFT
visible) comme pour la désactiver.
[4]
Cette caractéristique n'est plus dictée par des impératifs
d'autonomie, mais par un souci de cohérence.
[5]
P. ex., la fonction factorielle se nomme FACT, mais n'est pas
présente au clavier. Pour l'invoquer, on peut taper XEQ ALPHA F A C T ALPHA -- ce n'est
bien sûr pas la méthode la plus efficace.
[6]
Ces catalogues, au nombre de 3, sont invoqués par la
fonction CATALOG
x. Ils listent
(par défilement) toutes les fonctions du HP-41C, mais
aussi les programmes écrits par l'utilisateur, et les
fonctions non intégrées fournies par des modules
d'application ou des périphériques (p. ex. les fonctions
d'impression, dans le cas d'une imprimante).
[7]
Les seules
exceptions sont les touches-bascules sous l'écran et la
touche SHIFT.
[8]
voire calculables, pour renseigner l'utilisateur sur le
déroulement d'un programme.
[9]
ou X-memory, si
un module X-functions
est déjà en place

[10]
mais copiables en RAM -- ce qui permet d'en examiner le
code à loisir si l'on souhaite...
[11]
un peu comme des périphériques SCSI, sauf que la chaîne
est refermée en boucle, au lieu de s'achever sur un
terminateur.
[12]
Le HP-41C pouvait théoriquement aider les astronautes à
atterrir sans l'aide du contrôle de vol au sol...
[13]
Tout le monde ou presque lit "cévé", alors que la
signification du V est en fait le 5 romain, rappelant que
la mémoire du HP-41CV est 5 fois plus étendue. On peut en
dire autant du HP-41CX.
[14]
sauf à l'aide de modules X-functions ou X-memory -- qui ne rendent toutefois pas
exactement les mêmes services.
[15] ... mais qui
s'est bien rattrapé depuis, rassurez-vous !

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