Initiation au go
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Que dire de ce jeu quadrimillénaire ? La simplicité cristalline de ses règles contraste avec la richesse et la profondeur insondable de ses combinaisons [2]. Simple à apprendre, le go permet d'évaluer ses progrès [3], et de jouer des parties intéressantes même entre adversaires de forces inégales grâce à un système de handicap équilibré, qui ne dénature pas le jeu [4].
N'attendez plus, réveillez le 30ème kyu [5] qui sommeille en vous !
Il s'agit de la version en ligne d'un document qui a servi de support à de longues veillées consacrées à ce magnifique jeu pendant les soirées de classes de neiges...
Ce document est lui-même issu du très recommandable ouvrage d'initiation de Kano Yoshinori : Graded go problems for beginners - Volume 1, Ishi Press 1985.
Par rapport à la version imprimée initiale, la version en ligne a été augmentée des solutions des problèmes, et d'une section plus développée sur le nakade, tirée du volume 2 de la même collection. La version imprimée actuelle a ensuite bénéficié de ces ajouts.
Notes
[1] en tout cas, si longtemps attendues...[2] On estime le nombre de parties possibles au go à 10120 (alors que le nombre de parties d'échecs n'est "que" de 1040).
[3] ... ce qui est très gratifiant !
[4] contrairement aux échecs, justement
[5] Les classements au go sont d'abord décroissants du 30ème kyu au 1er kyu, puis croissants du 1er dan au 6ème dan (amateur). Les professionnels sont classés de 1er à 9ème dan, un 1er dan pro étant généralement "deux pierres" plus fort qu'un 6ème dan amateur. Un joueur plus faible recevra d'un plus fort un handicap correspondant au nombre de niveaux de différence.
[6] Ce tableau ne représente pas une dispute amicale autour d'un jeu de go, mais le dernier combat de Satō Tadanobu. Ce samouraï du XIIe siècle aurait, selon la légende, été surpris par ses ennemis en train de jouer au go. Privé de son sabre, il leur aurait livré combat armé seulement... du goban, avant de se donner la mort.