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Fenêtres blues...

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Allons-y pour une page de nostalgie...

Notre premier ordinateur, en 1982, fut le célèbre Commodore 64 :



Il dominait alors le marché avec ses 64 Ko de RAM, son processeur 6502 à 1 MHz, son système sonore élaboré et ses graphiques 320×200. Toutefois, nous avions dû nous contenter d'un moniteur monochrome 11 pouces "ambre". Mais grâce au lecteur 5¼" de 170 Ko (!) de capacité, nous avons découvert la programmation en BASIC, en PASCAL et même en FORTH. Et aussi quelques jeux (ah, Choplifter, Repton, Mule...)

En 1984, nous travaillions sur des "Bull Micral" dépourvus de disque dur.

Nous apportions avec nous, sur deux disquettes souples 5¼" de 360 Ko (chacune !), le système d'exploitation, le langage "Turbo Pascal" et les programmes[1]. Nous faisions "sortir leur tripes" à ces vénérables machines, rivalisant d'ingéniosité pour créer le programme Turbo-PASCAL qui calculerait le plus vite les 1000 premières décimales de e...

Plus tard, c'est (comme beaucoup) sous Windows 3.1 que nous avons fait planter nos premiers "Personal Computers".

Des années après, nous avons très bien travaillé avec Windows 2000. Nous disons toujours que c'était un système fiable et sans fioritures.
Mais au fil du temps, le niveau de mise à jour (patch level) s'est un peu étiolé. Il est devenu impossible de le sécuriser. Windows 2000 a regardé passer l'avènement des communications sans fil.

Et XP vint

À la sortie de Windows XP, nous avons su tout de suite que notre prochain OS ne serait pas estampillé Microsoft.

Interface bêtifiante (#?&@! clébard...), bonne pour enfants en bas âge, instabilité congénitale et multiplication des "écrans bleus de la mort" (blue screens of death) étaient devenu le lot commun :

Malgré bien des occasions "d'envoyer des rapports d'erreur à Microsoft" [2], nous ne l'avons jamais fait...

Nous avons vu un PC neuf de grande marque achever son tout premier démarrage sur la "récupération d'une erreur sérieuse" :

Le Vista, il ne passera pas par moi

La firme de Redmond est devenue un montre aux pratiques hégémonistes qui n'a plus rien de commun avec ses origines [3]. Elle n'inspire plus guère de sympathie.

Que dire, alors, de Windows Vista, qui n'ait déjà été dit ? Les messages d'erreur de Vista sont vite devenus légendaires sur le web :

En voici un autre exemple, pour le plaisir de persifler :

     

Allez, un dernier, pour la route :


La meilleure réponse selon nous est donnée par une grande marque de PC, que nous ne citerons pas [4]. Elle qui a continué, jusqu'à la dernière limite, à déployer des trésors d'ingéniosité pour permettre à ses clients de retarder le passage au dernier OS Microsoft.

Cette attitude commerciale dénote un certain courage compte tenu des contrats léonins qui lient Microsoft à ses clients. Elle en dit long sur la confiance inspirée par Windows Vista dans les entreprises.

et après...

Vous croyiez être débarrassé(e) des messages d'erreur saugranus en passant à Windows 7 ? Détrompez-vous ! Cependant, il faut le reconnaître, les messages d'erreur font maintenant preuve d'un grand sérieux. Ils abandonnent le côté second degré qui faisait tout le charme de la précédente mouture.

dès la mise à jour, bon courage !

mises à jour de sécurité

installez-vous un driver sur clé USB ?...

dans certains cas, on ne peut que s'incliner :

Peut-être vaut-il mieux, toujours selon la même grande marque de PC [4], en rester à XP... qui n'est même plus supporté ? Attention toutefois, c'est plus cher :

Nous ne multiplions pas les exemples ; vous en trouverez d'autres ici ou là : des sites entiers leur ont été consacrés !

Nous ne disons pas que Linux avait besoin de ça pour convaincre. Ses qualités propres parlent pour lui.

Mais le système made in Redmond est un tel repoussoir quel le moment semble idéalement choisi pour aller voir ailleurs. Ne tombez pas dans le panneau !

Comme dit la pub : "Nous, on est PC, et Micrologiciel Fenêtres Sept, c'était pas notre idée"...

Notes

[1]  Et aussi les virus ! Notamment celui qui faisait "tomber" les caractères verts sur fond noir des écrans cathodiques, dans une lenteur majestueuse et un effet très artistique.

[2]  (qui ne les lit pas)

[3]  Est-ce pour cela que B. Gates a quitté le navire en août 2008 ?

[4]  Vous ne voyez pas ? En 4 lettres, commençant par "D", finissant par deux "l"... Marque fort estimable au demeurant, puisqu'elle commence à vendre du Linux préinstallé, à la demande pressante de ses clients.