"Troncets"

Avant...

Mécanisation 

Commercialisation

Electricité

Souvenirs...

Cryptographie

Ordinateurs

Divers

Trop gros, trop lourd, trop cher, le Millionnaire, malgré ses qualités, ne pouvait toucher le grand public. En 1888, le français J.-L. Troncet inventait l' "Arithmographe". L'appareil était basé sur une série de coulisseaux (un par chiffre) montés dans un support plat. Cette appareil devint suffisamment populaire pour finalement être désigné du nom de son inventeur.

Il y avait eu des précédents sur le même principe qui remontait jusqu'au XVII siècle. À vrai dire, il s'agissait d'un avatar, remis au goût du jour, du boulier vénérable. Les perles et les tiges étaient remplacées par les réglettes coulissantes. On faisait glisser celles-ci au moyen de petites encoches permettant de manœuvrer les réglettes à l'aide d'un stylet. Pour chacune d'elles, un seul chiffre était visible dans une petite fenêtre ménagée dans le boîtier. Les additions étaient effectuées en déplaçant les réglettes du chiffre à ajouter. En haut, le trajet du stylet était guidé vers la gauche puis vers le bas, d'une unité, par une sorte de crosse. Cela constituait un mécanisme de report de retenues rudimentaire mais efficace.

Les troncets étaient ainsi les bouliers de ceux qui ne voulaient pas se donner la peine d'en apprendre le maniement. Plus intuitive, leur utilisation était aussi plus lente. Bon marché, populaires, ils furent fabriqués notamment en Allemagne et aux États-Unis et certains étaient encore utilisés en 1970 lorsque les calculatrices électroniques firent leur apparition.