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Les orreries

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Les modèles mécaniques du système solaire véhiculaient l'idée, bien en vogue au XVIIème siècle, que l'univers se comporte avec la belle régularité d'une grande horloge. Cette conception ne sera vraiment remise en question qu'au XXème siècle, avec l'émergence de la théorie du chaos. 

planetarium

L'archétype de ces planétariums est probablement dû à George Graham (? - 1751) sous la direction de Charles Boyle (1676 - 1731), Duc d'Orrery, 4ème du nom. Par la suite, un artisan Anglais, John Rowley, en exécuta une copie qu'il nomma orrery, en hommage. Le terme, supplanté par "planetarium", est demeuré dans le vocabulaire anglo-saxon. 

Dans un orrery, seules sont pertinentes les périodes de révolution, qui respectent l'échelle de temps (en faisant effectuer à la terre une révolution en 10 minutes environ). Les orbites des planètes sont bien sûr circulaires donc (légèrement) inexactes, de même que les tailles et distances, avec une erreur nécessairement beaucoup plus importante. Bien sûr, Pluton est absente. Toutefois, les modèles les plus élaborés, véritables prouesses d'horlogerie, prenaient en compte les satellites les plus importants (connus l'époque de leur fabrication).

Actuellement, plusieurs artisans proposent aux amateurs des répliques de ces antiques mécaniques : 

orrery par B. Grieg

(exemplaire ci-dessus fabriqué par Brian Greig -- cassez votre tirelire si vous comptez le mettre dans votre salon...)