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PC - colles de mathématiques 2024-2025

colle n°14 - semaine n°4

Révision

Variables aléatoires discrètes et lois usuelles

Variables aléatoires discrètes

Une variable aléatoire discrète X est une application définie sur Ω, telle que X(Ω) est au plus dénombrable et, pour tout x∈X(Ω), X−1({x}) est un événement.

L’univers Ω n’est en général pas explicité.
Notations
(X = x), {X = x}, (X A).
Notation
( x) (et analogues) lorsque X est à valeurs réelles.

Loi d’une variable aléatoire discrète

Loi PX d’une variable aléatoire discrète.

La probabilité PX est déterminée par la distribution de probabilités (P(X=x))xX(Ω).
On note X ∼ Y lorsque les variables X et Y suivent la même loi, sans soulever de difficulté sur cette notation.


Variable aléatoire f(X).
Si X ∼ Y alors f(X) ∼ f(Y).

On ne soulève aucune difficulté sur le fait que f
(X) est une variable aléatoire.

[...]

Couple de variables aléatoires discrètes.

Un couple de variables aléatoires est une variable aléatoire à valeurs dans un produit.
Notation P
(X=x,Y=y).

Loi conjointe, lois marginales.
Extension aux n-uplets de variables aléatoires.

Loi conditionnelle de Y sachant un événement A.

Variables aléatoires indépendantes

Deux variables aléatoires discrètes X et Y définies sur Ω sont indépendantes si, pour tous AX(Ω) et  BY(Ω), les événements (XA) et (YB) sont indépendants.

Notation XY.
De façon équivalente, la distribution de probabilités de
(X,Y) est donnée par

P(X=x,Y=y) = P(X=x)P(Y=y).

Extension au cas de n variables aléatoires.

Suites de variables aléatoires indépendantes, suites i.i.d.
On ne soulève aucune difficulté quant à l’existence d’un espace probabilisé portant une suite i.i.d.
Modélisation du jeu de pile ou face infini : suite i.i.d. de variables de Bernoulli.

Fonctions de variables indépendantes : si XY, alors f(X)⫫g(Y).
Extension au cas de plus de deux variables aléatoires.

Lemme des coalitions :
si les variables aléatoires X1, ..., Xn sont indépendantes, alors f(X1, ..., Xm) et g(Xm+1, ..., Xn) le sont aussi.

Extension au cas de plus de deux coalitions.

Espérance d’une variable aléatoire discrète réelle ou complexe

Espérance d’une variable aléatoire à valeurs dans [0, +∞], définie par

E(X) = ∑xX(Ω)xP(X=x).

On adopte la convention xP(X=x) = 0 lorsque x=+∞ et P(X=+∞) = 0.

Variable aléatoire X à valeurs réelles ou complexes d’espérance finie, espérance de X.

X est d’espérance finie si la famille (xP(X=x))xX(Ω) est sommable. Dans ce cas, la somme de cette famille est l’espérance de X.
Variable centrée.

Pour X variable aléatoire à valeurs dans ∪{+∞}, relation :

E(X) = ∑n=1P(Xn).

[...]

Formule de transfert :
f(X) est d’espérance finie si et seulement si la famille (f(x)P(X=x))xX(Ω) est sommable. Dans ce cas :

E(f(X)) = ∑xX(Ω)f(x)P(X=x).

On remarque que la formule s’applique aux couples, aux n-uplets de variables aléatoires.

Linéarité de l’espérance.
Si |X|Y et E(Y) < +∞, alors X est d’espérance finie.
Positivité, croissance de l’espérance.
Si X est positive et d’espérance nulle, alors (X=0) est presque sûr.

Pour X et Y deux variables aléatoires indépendantes d’espérance finie, alors XY est d’espérance finie et :

E(XY) = E(X)E(Y).

Extension au cas de n variables aléatoires.

À suivre (semaines prochaines) :